Le Laboratoire des Mouvements Sociaux est un collectif qui a pour vocation l'étude, l'analyse et l'expérimentation des phénomènes sociaux. De facture universitaire, il travaille à la croisée des arts, du numérique et des sciences sociales afin d’œuvrer à la production et à la diffusion des savoirs.
Pour mener à bien ses actions, le laboratoire adopte plusieurs stratégies de médiation scientifique : il opte notamment pour une approche transdisciplinaire afin de mettre en valeur des données scientifiques ou techniques (sociologie, sciences politiques, économie, droit) avec le concours de dispositifs artistiques et numériques (design, scénographie, installation, son, écriture, etc.).
Grâce à une scénographie innovante, basée sur des outils technologiques (programmation automatique du déplacement du son et des lumières dans la pièce, interactions avec les visiteurs...), l’exposition est conçue comme une animation immersive. Cela la rend particulièrement accessible, même pour expliquer des phénomènes sociaux complexes.
Les thématiques sont traitées avec une attention toute particulière quant au choix de sources universitaires.
La première édition de cette exposition évoquait des événement survenus dans plusieurs coins du globe. Le visiteur était plongé dans l’atmosphère particulière des mouvements sociaux grâce à la narration de Camille, un personnage fictif qui évoque des anecdotes de mouvements sociaux tout en expliquant des phénomènes sociologiques.
Cette première exposition s’est déroulée en novembre 2017 dans le cadre du festival Facts, organisé par l’Université de Bordeaux, et prenait place dans le Forum des Arts et de la Culture de la ville de Talence.
Nous avons pu toucher plus de 350 personnes, en grande majorité des étudiants du campus. Le projet a par ailleurs pu remporter le prix du jury ainsi que le prix du public du concours Start. L’expo a ainsi pu jouir d’une certaine visibilité dans le journal « SudOuest », ou encore sur les radios associatives « Radio Campus » et « La Clé des Ondes ».
Nous voudrions désormais développer davantage le projet sur les campus de l’Université de Bordeaux, en abordant d’autres thématiques culturelles en lien avec les Sciences Humaines et Sociales.